Un grand nombre d’espèces végétales ont développé au cours de leur évolution des organes épineux qui leurs procurent plusieurs avantages : principalement une protection contre les herbivores mais aussi contre le rayonnement solaire ou les vents desséchants, comme chez certaines cactées ou euphorbes.
 

Parmi les organes piquants on distingue :
 

  • les épines qui sont des organes modifiés, souvent des rameaux comme chez le prunelier, l’aubépine, le févier de Caspienne ; parfois des stipules - petites écailles à la base des feuilles - chez le robinier ou le paliure ; ou encore des feuilles. Ces dernières peuvent être entièrement transformées, à l’exemple de celles de certaines cactées, ou partiellement, c’est ce que l’on peut observer chez le houx ou le mahonia. Les épines sont vascularisées et fermement attachées à la plante.
 
  • les aiguillons, sont des excroissances de l’épiderme, inertes et facilement détachables par pression, que l’on trouve sur les tiges de rosiers, de ronces. Certains aiguillons sont très petits et fins, on les nomme alors acicules. Les tiges de nombreux rosiers et ronces présentent d’ailleurs à la fois des aiguillons et des acicules.

Le saviez-vous ?

L’épine-vinette possède plusieurs types de feuilles, des feuilles vertes à limbe développé, des feuilles transformées en épines à trois pointes et chez certaines espèces des feuilles à bord épineux.