La collection de l'université Toulouse III - Paul Sabatier se place au 5e rang des herbiers universitaires français, grâce à ses herbiers de cryptogames (algues, lichens, champignons, mousses etc.), de conifères (gymnospermes) et d'angiospermes.
 

Collection d'herbiers
Collection d'herbiers - © Thi Lan Choné


 

La collection se compose de 49 herbiers de Cryptogames (6 d’algues, 13 de lichens, 19 de champignons et 11 de mousses), et de 38 herbiers de Phanérogames.

L’un des fleurons de cette collection est un important herbier régional dit du "Sud-Ouest" collecté en grande partie par Henri Gaussen, phytogéographe et spécialiste des conifères. Une trentaine d’autres botanistes, et notamment des spécialistes régionaux (Sudre, Conill, Marty, Coste, Timbal-Lagrave etc.), ont également participé à la constitution de cet herbier. Cette collection de plantes régionales est une référence biologique irremplaçable pour tous les scientifiques qui s’intéressent à la flore de notre région et des Pyrénées. Les données fournies par les étiquettes peuvent aujourd'hui permettre de retrouver des espèces végétales menacées, des populations disparues d’espèces en danger et d’établir des mesures de protection. Ces herbiers sont de manière générale des ressources scientifiques de premier ordre pour la connaissance de la biodiversité végétale d'un lieu à une période donnée.
Cette collection de plantes régionales est une référence biologique irremplaçable pour tous les scientifiques qui s’intéressent à la flore de la région et des Pyrénées.

Les données fournies par les étiquettes peuvent aujourd'hui permettre de retrouver des espèces végétales menacées, des populations disparues d’espèces en danger et d’établir des mesures de protection.

L’Université possède également des herbiers provenant d’Espagne, d’Italie, de Guadeloupe, de l’île de la Réunion, d’Afrique équatoriale, d’Australie, d’Inde etc. En 2008, l’important herbier de Pharmacie est rattaché aux collections et a été depuis entièrement restauré (changement du support papier et fixation des échantillons).

© SCECCP, UT3

La collection d’herbiers présente plus d’un millier de types nomenclaturaux, ce qui en fait un patrimoine biologique de référence internationale. Les herbiers sont utilisés dans beaucoup de programmes de recherche d’équipes appartenant à des laboratoires de l’UPS, notamment l’UMR 5245 ECOLAB, l’UMR 5546 LRSV, et l’UMR 5174 EDB. De nombreuses demandes de prêts ou d’informations parviennent du monde entier. Ils servent également de support pour des opérations de sensibilisation et de communication auprès du grand public et des étudiants de l’Université ("Fragments de Science", exposition sur l’herbier Rivals de la Réunion, fête de la Sciences, journées du Patrimoine, etc.)

En 2014, les Herbiers ont été déménagés dans de nouvelles réserves sur le campus de l’Université Paul Sabatier. D’un volume de 125 m3, ils occupent une surface de 350 m2. L’inventaire commencé à partir de 2004 ne cesse de progresser avec son lot de découvertes. A ce jour, environ 90 000 planches ont déjà été enregistrées sur une base de données. Cette base n’est pas encore accessible sur internet, mais la liste des herbiers est largement diffusée sur plusieurs sites (GBIF, Index Herbarorium, Tela Botanica, site du Jardin Botanique de Toulouse, etc.). En parallèle de l’inventaire informatique, certains herbiers sont restaurés et numérisés (herbier Rivals, de Pharmacie, de conifères, etc.). L’Université Toulouse III - Paul Sabatier participe au programme national Recolnat piloté par le Muséum de Paris, dont l’objectif est de numériser l’ensemble des herbiers français. Grace à ce projet, 20000 planches d’herbiers ont été numérisées et sont accessibles sur le site de la structure : https://explore.recolnat.org/

La liste des herbiers conservés par l'université Toulouse III-Paul Sabatier est consultable sur plusieurs bases de données dont la base GBIF l'Index Herbariorum et Tela botanica.

L'inventaire des herbiers est également soutenu par la fondation Catalyses de l'université Toulouse III - Paul Sabatier. L'objectif actuel est de promouvoir ce travail d'inventaire via le recrutements d'étudiants stagiaires, mettre les données d'inventaire sur une base de données accessible au grand public et numériser les planches d'herbiers correspondant à des types.