La lutte biologique

 
Les plantes élaborent une multitude de molécules, véritables barrières et armes chimiques, pour se défendre contre leurs ravageurs (parasites ou phytophages). Il s'agit de stratégies d'adaptation résultant d'une longue cohabitation proies-prédateurs, de coévolution au niveau biochimique.

La lutte biologique repose sur l'utilisation de ces molécules défensives et sur la compréhension des relations antagonistes entre les différents organismes vivants.
Dans un traitement biologique, l'homme protége la plante en utilisant des  "auxiliaires" , ennemis naturels prédateurs (phytophages) ou parasites (vecteurs de maladies), des ravageurs qui envahissent cette plante.
Ces auxiliaires (bactéries, champignons, virus, nématodes, acariens, insectes..., ou même végétaux) vont réduire les populations de ravageurs en les attaquant directement, soit en les dévorant soit en les rendant malades eux-mêmes.

Voir le tableau des auxilliaires utilisés

La lutte biologique vise, non pas à éliminer totalement les ravageurs, mais à contrôler et maintenir leur population en dessous d'un seuil supportable par les plantes, l'éradication radicale des parasites et des agents pathogènes étant irréalisable (pure utopie démontrée par des décennies d'agriculture chimique).
 
Devant les inconvénients et dangers des insecticides chimiques, la lutte biologique est une pratique intéressante d'actualité et d'avenir, plus respectueuse des écosystèmes et  des organismes vivants.


La lutte intégrée associe tous les moyens de lutte disponibles, chimique, biologique, mécanique, thermiques...